Bikoro : EPSP, les "vacances" se poursuivent encore dans les écoles catholiques


Bikoro en Equateur

Elèves et enseignants des écoles catholiques du territoire de Bikoro, à 128 kilomètres de Mbandaka, dans la province de l’Equateur, tournent encore les pouces à la maison deux semaines après la rentrée des classes intervenue le 6 septembre dernier sur l’ensemble du territoire national. Les parents de la place sont écœurés.

Dans les écoles catholiques de Bikoro, seuls les chefs des établissements sont visibles.

Ils viennent juste pour des tâches administratives.

Les enseignants sauront-ils récupérer le temps perdu lorsqu’ils reprendront finalement la craie ?

Les parents d’élèves sont inquiets.

S’agit-il d’une grève ?

Certains enseignants concernés précisent qu’ils ont répondu au mot d’ordre de la direction nationale du Synecat, Syndicat national des écoles catholiques, celui de prendre le gouvernement central au mot en attendant jusqu’au 20 septembre prochain.

C’est à cette date, avait promis le gouvernement, que l’uniformisation des salaires des enseignants devait intervenir.

Question de savoir si celui-ci tiendra cette promesse.

A Mbandaka, les écoles catholiques ont certes ouvert et les enseignants s’y rendent.

Mais, selon Célestin Sozokumu, secrétaire provincial du Synecat/Equateur, les enseignants se présentent sans dispenser les cours.

C’est donc bel bien, d’après lui, un mouvement de grève.