Kananga: incidents après une messe à Lwandanda, un mort et trois blessés

Qu’est-ce  qui s’est  exactement passé  dans  le  village de Lwandanda  à 25 kilomètres de la ville de Kananga, au Kasaï Occidental ? Une  messe des prémices d’un  prêtre, dimanche 15 août 2010, aurait dégénéré. D’après le chef de ce groupement, l’autorité provinciale qui était invitée à cette messe, aurait voulu profiter de sa présence pour destituer l’actuel chef de groupement et le remplacer par un autre. Mais pour le gouvernement provincial du Kasaï-Occidental, ce qui s’est passé dans ce village est un acte prémédité avec l’objectif d’attenter à la vie de l’autorité provinciale. Ce qui est certain, selon les sources, le bilan des incidents fait état d’un mort et de trois blessés.

La victime était un garde du corps du gouverneur de province.

D’après  le chef Kalombo Lwandanda Munda du  groupement  de Lwandanda,  le gouverneur de province est arrivé après la messe, escorté par quatre jeeps de policiers.

Il ne s’est pas rendu au lieu de la fête, mais s’est rendu à sa résidence.

Après avoir menacé le chef d’arrestation, le gouverneur aurait tiré en l’air à l’aide de son revolver et aurait en même temps ordonné à sa garde de tirer sur lui, indique le chef Lwandanda.

«Acte prémédité»

Et la suite, selon la même source, il y aurait eu échange des coups entre l’autorité provinciale et les habitants du village, et la fête se serait terminée dans la confusion, ajoute encore le chef Lwandanda.

Mais le gouvernement provincial du Kasaï-Occidental a sa propre version des faits.

Ce qui s’est passé au village Lwandanda serait un “acte prémédité” dans cette juridiction pour mettre en danger la vie du gouverneur de province.

C’est ce qu’a dit à Radio Okapi le ministre provincial des Mines et Hydrocarbures, et porte-parole de ce gouvernement, Emmanuel Kande:

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Le gouvernement provincial ajoute également que la situation sur place, dans le village de Lwandanda donc, est redevenue calme avec le renforcement des policiers. Mais d’autres sources indiquent plutôt que la situation reste précaire.