Coopératives d'épargne: 90 institutions agréées en RDC

L’humanité entière célèbre ce mardi 6 juillet la journée internationale des coopératives. La République Démocratique du Congo compte actuellement plus ou moins 90 coopératives d’épargne et de crédit agréées par la Banque centrale et près de 230 autres qui fonctionnent sans agréments. Aux années 1970 où on pouvait dénombrer plus de 500 coopératives.

Une coopérative est une association de personnes qui  ont  mis ensemble leur argent pour créer une structure qui leur permet d’accéder  à l’épargne et au crédit à  des conditions plus souples que celles d’une banque.

Les membres de la coopérative en sont automatiquement les propriétaires.

Ce sont eux qui désignent les gérants au cours d’une assemblée générale à laquelle tous les membres prennent part. 

Une banque est à peu près la même chose, sauf que l’institution appartient à des tierces qui vendent leur argent à des clients.

Ce sont les propriétaires qui en tirent les bénéfices et les partagent entre eux.

Selon le président de l’Association des coopératives d’épargne  et de crédit à Kinshasa, la RDC compte actuellement un peu plus de 90 coopératives d’épargne et de crédit  agréées par la Banque centrale; alors que vers les années 70, il en existait près de 500.

Déo Katulanya parle des difficultés liées à la situation économique du pays, à l’instabilité de la monnaie et au manque de confiance de la population vis-à-vis des institutions financières.

Déo Katulanya qui dirige aussi une mutuelle d’épargne et de crédit affirme que  les coopératives d’épargne et de crédit sont une alternative pour les personnes non éligibles aux services des banques, notamment dans les milieux ruraux où les banques sont inexistantes.

En plus, les coopératives ont la capacité de prêter de faibles montants dont les petits commerçants ont parfois besoin mais que les banques ne peuvent pas leur donner.

Le travail des coopératives est donc complémentaire à celui des banques.

EN RD Congo, les principales difficultés que rencontrent les coopératives restent la méfiance de la population aux services financiers classiques ainsi que le manque de subvention de la part de l’Etat.