RDC: l’examen d’Etat a commencé


Elèves du Lycée Kutu à Inongo (archives) ©2.bp.blogspot.com

Les épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’Etat ont commencé, lundi 21 juin, en République démocratique du Congo. Des finalistes du secondaire basés dans certains pays limitrophes de la RDC ont aussi commencé la session. Plus de 440 000 élèves sont attendus pour ces épreuves.

Une délégation du ministère national de l’enseignement primaire secondaire et professionnel s’est rendue, lundi avant midi dans la province du Bas-Congo. Conduite par le ministre Maker Mwangu Fwamba, la délégation a visité notamment deux centres des examens; à savoir:

  1. William Both à Kasangulu à 40 kilomètres à l’ouest de Kinshasa.
  2. Kukiele à Sona Mbata (90 kilomètres à l’ouest de Kinshasa).

Au Nord du Katanga, le déploiement des questionnaires s’est déroulé sans heurts à Kalemie. C’est le constat fait par la division provinciale de l’Enseignement primaire et secondaire dans la circonscription Katanga/3.

La division provinciale du Katanga note également une augmentation du nombre des candidats à l’examen d’Etat.

Cette année, 7 200 candidats, dont 2000 filles sont attendus pour ces épreuves. Soit un accroissement de 1000 élèves par rapport à 2009.

Le chef de division de l’Enseignement primaire et secondaire du Katanga/3 explique cette augmentation par la diminution des cas d’abandon de scolarité et l’implication accrue des parents dans les études de leurs enfants.

Augmentation à Maniema et en Ituri

Dans la province du Maniema, les candidats sont passés de 12 650 en 2009 à 13 854 en 2010.

Selon l’inspecteur provincial principal, Daniel Amuri Lupema, cette augmentation est consécutive à l’essor démographique et à l’inscription des élèves ayant échoué dans les centres de l’intérieur de la province pour fraude.

En Ituri, en Province Orientale, près de mille élèves supplémentaires participent à l’examen d’Etat cette année. Un centre d’examen d’Etat relevant du district de l’Ituri est installé à Kampala, la capitale de l’Ouganda.

A l’Equateur, un rendez-vous manqué

A Bomongo, trois centres n’ont pas ouvert leurs portes.

Cela est dû à la dégradation de la situation sécuritaire dans cette région suite aux affrontements de février entre des éléments FARDC et des rebelles du Mouvement de libération du Congo et des alliés, selon l’Inspectrice principale provinciale de l’EPSP/Equateur 1, Clémentine Bonebe.

Dans le district de la Tswapa, quelques élèves affirment avoir manqué les épreuves de la première journée pour insuffisance des cahiers d’items dans quelques centres du territoire d’Ikela.

A l’Equateur, aucun candidat n’a été expulsé du centre pour non paiement des frais de participation aux examens.