Les NTIC et le foisonnement des cybercafés à Kinshasa


Une antenne parabolique

Ce 17 mai, la communauté internationale célèbre la journée  mondiale des télécommunications, sous le thème : « Vivre mieux dans la ville grâce aux nouvelles technologies ». A l’occasion de cette journée, radiookapi.net a fait la ronde de Kinshasa.  Constat : les cybercafés connaissent un essor considérable dans la capitale congolaise ces dernières années.

Cependant, la question est de  voir comment les kinois s’intéressent aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), notamment à Internet.

Bien que les cybercafés soient en expansion à Kinshasa, leur répartition n’est pas équitable dans tous les quartiers. Selon les statistiques d’un tenancier d’un cybercafé  à Limete, on compte  un ou deux cybercafés dans un rayon de 2 km2.

Par ailleurs, des jeunes de moins de 30 ans sont les plus intéressés à Internet. Ils consultent souvent les réseaux sociaux, principalement facebook et hi5, toujours selon ce tenancier.

Les adultes s’y rendent soit pour rechercher les informations, soit pour communiquer avec leurs proches en dehors ou à l’intérieur du pays. L’un d’eux témoigne :

« Je suis venu (Ndlr au cybercafé), consulter, voir ce qui est dans ma boîte e-mail. Ma famille est au Canada. De temps en temps, on se communique, on se donne des nouvelles »

La plupart des intellectuels kinois utilisent Internet pour les recherches scientifiques, les informations et les messages. Ce moyen moderne ramène le monde à l’échelle d’un village et augmente l’interactivité entre les peuples.