L’opposition parlementaire a déposé ce vendredi 14 mai au cabinet du président de l’Assemblée nationale, une motion de censure contre le gouvernement d’Adolphe Muzito. Cette motion a réuni plus de 126 signatures exigées pour être déclarée recevable.
Certains députés de la majorité au pouvoir ont signé ce document.
Il s’agit notamment des membres du courant « Rénovateur » de l’alliance de la majorité présidentielle. Un courant dirigé par le député Albert Fabrice Puela.
Aux termes du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le débat général et le vote de cette motion ne peuvent avoir lieu que 48 heures après son dépôt.
C’est donc à l’issue du débat que le vote pourra être organisé.
D’après ce règlement, une motion de censure est adoptée à la majorité absolue (moitié plus un, soit 251 députés) des membres qui composent la chambre basse du Parlement. Dans l’hypothèse d’un vote favorable, le gouvernement tombe.
En cas de rejet, les signataires ne peuvent proposer une nouvelle motion sur le même sujet au cours de la session même session parlementaire.
Dans tous les cas, estime un analyste des affaires parlementaires, c’est la majorité qui décidera du sort de ce gouvernement.
Le député Busa, appelé, le 28 avril, à conclure le débat sur sa question orale avec débat adressée au Premier ministre avait annoncé la mise en branle de la procédure d’une motion de censure.
Il s’était déclaré insatisfait de répones fournies par le chef du Gouvernement aux préoccupations des élus.
Il a accusé Muzito et ses ministres notamment de s’enrichir illicitement, d’avoir echoué à redresser le vécu quotidien du Congolais, de fragiliser les provinces…