Bondo: tension autour de la gestion du beach Kangumbili

Des jeunes du groupement Duaru et un groupe de sympathisants du propriétaire du Kangumbili se sont affrontés, vendredi, au sujet de la gestion de ce beach.

Le bilan fait état de près de 15 personnes enlevées et amenées à Baye à environ 75 kilomètres de Bondo et une dizaine de motos endommagées.

Les jeunes de Duaru réclament la reprise par l’autorité locale de la  gestion de ce beach, comme décidé par le gouverneur de province lors de son dernier passage dans ce territoire. Ce que rejette le second groupe appuyant un prétendu propriétaire du lieu.

Cet incident intervient deux jours après la convocation à Kisangani par le gouverneur de province de l’administrateur du territoire de Bondo et du prétendu propriétaire de ce beach, M. Modogo.

Ce dernier refuse de céder la gestion du beach à l’autorité locale brandissant une ancienne lettre du gouverneur, qui l’autorise à placer sous sa responsabilité tous les beachs privés de cette entité.

M. Modogo affirme ne pas reconnaître la dernière décision verbale du gouverneur remettant la gestion de ce beach aux autorités locales.

Pour la plupart des habitants, la gestion du beach devrait être suspendue en attendant la conclusion du dossier.

Une trentaine de personnes est descendue, vendredi dans ce beach, pour empêcher à l’équipe du prétendu propriétaire de percevoir des frais pour des traversées.

Elle a rencontré la résistance farouche du groupe adverse, qui a amené de force à Baye environ 15 des leurs.

Selon l’administrateur du territoire adjoint,  qui cite les concernés, les personnes enlevées ont été relâchées, samedi, grâce à l’intervention de la police.

Ces personnes ont été torturés et leurs motos endommagées, a reconnu l’autorité locale sans autres détails.

La même source ajoute que le calme est revenu à Bondo.

Entre-temps, l’administrateur du territoire de Bondo et le prétendu propriétaire se trouvent à  Kisangani, où ils disent déjà avoir introduit ce dossier auprès du gouverneur.

Cette affaire, dont les conclusions sont attendues incessamment, a été confiée au comité de sécurité provincial pour examen.