Mbandaka: la société civile lance un ultimatum aux députés provinciaux

La société civile de l’Equateur lance un ultimatum de sept jours aux députés provinciaux pour que ces derniers mettent fin à leurs divergences. Elle les accuse  de géler volontairement  les travaux au sein de l’assemblée provinciale.

Cet ultimatum fait suite à la série des concertations que la société civile a eu avec les députés  qui se disent acquis au changement, les députés dits légalistes ainsi qu’avec le bureau de l’assemblée sur la crise qui déchire cette institution depuis deux ans.

Pour la coordination de la société civile, les députés manquent de sens de responsabilité. Ils ne privilégient que leurs intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt du souverain primaire.

Elle accuse par ailleurs ces députés,  de n’avoir effectué, depuis le début de cette législature,  aucun contrôle d’envergure de l’exécutif provincial et de  n’avoir produit que deux édits non avalisés.

Joseph Efeno, président de la société civile de l’Equateur, fustige le comportement des députés provinciaux en ces termes:

Vous vous distinguez damns la mauvaise gestion, détournement des fonds des ETD ( Ndlr : entités territoriales décentralisées) et des entrants agricoles destinés à vos électeurs. La Socipeq (société civile de la province de l’Equateur) vous accorde sept jours pour que les choses se normalisent au sein de l’assemblée provinciale. Dans le cas contraire, la société civile de la province de l’Equateur sera dans l’obligation de solliciter auprès du décideur de ne plus allouer un budget à une assemblée inopérante. Nous solliciterons l’affectation de ces fonds comme contribution locale de la province pour l’exécution de notre plan quinquennal de  développement dont la population est bénéficiaire.

Selon M. Efeno, la société civile se propose d’assurer une large diffusion auprès des électeurs de différentes circonscriptions électorales, de désavouer ces élus maintenant et aux élections prochaines.

Le président de l’assemblée provinciale de l’Equateur, Edmond Mondombo Kanzo, contacté, dit attendre la correspondance de la société civile avant de réagir à cet ultimatum.