La société civile du territoire de Tshela, à plus de 200 kilomètres à l’ouest de Matadi, déplore la présence de soldats angolais et l’insécurité qui règne dans certains villages du secteur de Lubolo. Selon un responsable de cette société civile, aucun habitant de ce secteur n’a le droit de circuler après 18 heures par crainte de représailles des militaires angolais. Ceux-ci font des patrouilles dans cette zone congolaise, rapporte radiookapi.net
La société civile appelle les autorités politiques à prendre leurs responsabilités.
En ce qui concerne ces patrouilles, elles sont organisées dans les villages de Lupandji chef-lieu du secteur Lubolo et Vemba, précise ce responsable de la société civile de Tshela. En effet, indique la même source, dans ce secteur après 18 heures, personne ne circule si bien que même les agriculteurs habitués à rentrer tard des champs sont obligés d’arrêter leur travail champêtre à temps. Après ces heures, poursuit-elle, les militaires angolais patrouillent dans les forêts et villages, à la recherche des maquisards du Front de libération de l’enclave de Cabinda.
Cette situation perdure et plonge la population dans la peur, souligne la même source. Ce problème, affirme, ce responsable, est connu des autorités locales. Il demande qu’une équipe gouvernementale descende sur les lieux pour confirmer ces allégations.
De son côté, l’administrateur du territoire de Tshela, Charles Ilowa, interrogé vendredi matin, parle d’une simple rumeur. Il indique qu’hier jeudi, il était avec le chef du secteur Lupandji qui ne lui a pas fait de rapport dans ce sens. La situation est calme, martèle Charles Ilowa. Inutile d’alerter les gens car la population vaque librement à ces occupations à Lubolo.
