Kisangani : attention aux mines antipersonnel et engins non explosés

Centre ville de Kisangani

Centre ville de Kisangani

L’ONG Handicap international a procédé lundi à l’évacuation, pour destruction, de six obus découverts dimanche dans une fosse septique dans la commune de la Tshopo, à Kisangani, dans la province Orientale. Face à la découverte de plus en plus fréquente de ces engins non explosés, le commandement de la 9e région militaire tire la sonnette d’alarme et appelle les Boyomais (habitants de Kisangani) à faire de plus en plus attention, et à signaler tout objet suspect, rapporte radiookapi.net

Le général Jean-Claude Kifwa, commandant de la 9e région militaire attribue la fréquence des mines antipersonnel et autre engins non explosés aux différentes guerres qu’a connues la ville de Kisangani, notamment les affrontements entre deux armées étrangères [les armées rwandaise et ougandaise]. Conséquence, des pertes en vies humaines ont été enregistrées du fait de la présence de ces engins, même dans l’armée, souligne-t-il. Il faut donc, estime le général Kifwa, continuer la campagne de sensibilisation. « Quand vous découvrez des engins suspects, il faut porter l’information à l’armée, parce que nous avons un service spécialisé pour désamorcer ou détruite ces engins », a-t-il fait savoir. Pour le commandant de la 9e région militaire, les engins non explosés sont surtout dangereux pour les enfants qui peuvent, dans leurs jeux, arriver à manipuler un obus d’un mortier 60 mm, un mortier 81 ou 82, tous, des engins qui causent la mort.