La Ligue nationale pour les élections libres et transparentes (Linelit), une ONG de défense des droits de l’homme, a lancé mardi une campagne de sensibilisation des 11 Etats signataires du Pacte sur la sécurité, la stabilité et de développement dans les Grands Lacs, en vue de la ratification de ce document. Le lancement de cette campagne a coïncidé avec la présentation d’un fascicule de ce pacte édité par cette ONG, rapporte radiookapi.net
Pour Jérôme Bonso, président de la Linelit, cette campagne consiste à faire un plaidoyer et un lobbying auprès des parlements des 11 pays signataires du pacte sur la sécurité. C’est pourquoi, poursuit-il, la Linelit travaille en synergie avec la société civile du Rwanda et de la RDC.
Le président de la Linelit a par ailleurs rappelé que le pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs comporte deux étapes : la signature par les chefs d’Etat de la région et la ratification par les parlements. Jérôme Bonso considère que l’étape de ratification est très importante : « Quand ce pacte est ratifié, il devient opposable à tous les pays signataires. Cette opposabilité concerne les protocoles du pacte, notamment celui qui concerne la non agression d’un Etat par un autre. Et aucun Etat ne peut abriter des rébellions pour attaquer un autre Etat. Il y a une architecture de sécurité collective. A ce moment-là, tous les pays signataires se liguent pour combattre toute rébellion qui viendrait d’un autre Etat de la région des Grands Lacs», a-t-il déclaré.
Pour rappel, le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement a été signé le15 décembre 2006 à Nairobi au Kenya par les chefs d’Etat de l’Angola, du Burundi, de la République du Congo, de la RD Congo, du Kenya, de l’Ouganda, de la Tanzanie et de la Zambie.