La Prospérité: « Kinshasa : plus de 18 morts dans une collision entre un camion-benne et un minibus »

L’accident de circulation mortel survenu jeudi 8 février à Kinshasa est commenté par les journaux parus ce vendredi 9 février dans la capitale congolaise.

 

La Prospérité rapporte qu’un minibus en provenance de Kinkole se rendait vers Quartier 1 où il devait débarquer quelques passagers. Arrivé à l'entrée Mikondo, un camion-benne effectuant des manœuvres dans le sens contraire, avec un chauffeur qui, visiblement, aurait perdu le contrôle de l'engin, a heurté et projeté hors de la voie, ledit minibus. Selon d'autres témoignages, le conducteur du minibus roulant à vive allure, n'a pas eu assez de marge de manœuvre pour freiner et éviter cette collision. Les 18 morts ont tous été acheminés dans la morgue du centre hospitalier le plus proche.

D'autres témoins encore ont déploré le fait que ce camion-benne ait circulé en début de matinée alors qu'il y a une loi instruisant les camions de type poids lourds de ne circuler que pendant les heures tardives.

Selon ce tabloïd, des tels accidents dans cette partie de la ville de Kinshasa ne datent pas d'aujourd'hui, car les véhicules ont l'habitude de traverser à toute vitesse ce tronçon et provoquent souvent des accidents. Les autorités sont appelées à réguler la circulant sur cette voie pour prévenir des tragédies pareilles d'autant plus qu'elle est le seul moyen d'entrer et de sortir de l'aéroport International de N'djili.

Freddy Dongo, commissaire principal de la police de circulation routière du District de la Tshangu a fait savoir que les enquêtes se poursuivent, car en dehors des morts, il y a eu deux survivants blessés qui n’ont pas été identifiés, révèle, pour sa part, l’Agence congolaise de presse (ACP).

« J’en appelle à la conscience des conducteurs afin d’éviter tout excès de vitesse. Je préconise également, l’installation des séparateurs en béton de ce côté pour éviter des accidents à force de déviation », a déclaré le commissaire principal.

 D’après L’Avenir, les camions bennes chinois ont, selon les experts, le problème des freins qui est un danger permanent dans la ville de Kinshasa où la population est habituée à se déplacer massivement du jour au jour. Il sied de dire que des femmes vendeuses et des hommes ont perdu leurs vies, alors qu’ils sortaient pour se débrouiller, raison pour laquelle les autorités compétentes doivent intervenir pour le contrôle technique qui pourra les amener à l’identification et mettre fin à ce danger mortel et perpétuel.   

Ngobila, Boshab et consorts déboutés par la Cour constitutionnelle

Dans un autre registre, Congo Nouveau rapporte que siégeant en matière des contentieux relatifs aux résultats des élections législatives nationales du 20 décembre 2023, hier, jeudi 8 février, la Cour constitutionnelle a rendu son arrêt sur l'affaire des candidats invalidés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) notamment pour fraude électorale. Aucun recours présenté devant la haute Cour n’a abouti, a révélé Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle.

 Sur, au total, 63 dossiers déposés devant le greffe de la Cour Constitutionnelle, 35 ont été déclarés irrecevables, 24 recevables mais non fondés, tandis que 4 ont fait objet de désistement.

Parmi les personnes concernées figurent Évariste Boshab, Mbuta Muntu Lwanga Charles, Collette Tshomba, Pembe Luemba Tatiana, Gentiny Ngobila Mbaka, Nsingi Pululu, Lwese Victorine, Mabaya Gizi, Nana Manuanina, etc.

Cependant, ajoute ce trihebdomadaire, le président de la Haute Cour a fait savoir que la Cour constitutionnelle affirme que « la CENI n’est pas compétente (d'invalider, ndlr) et que jamais elle ne puisse refaire cela ». Il ne revenait donc pas à l’institution électorale de le faire, souligne le journal qui poursuit en rappelant qu’après l’invalidation de leurs suffrages, ces candidats avaient saisi le Conseil d'État, qui s'était déclaré incompétent pour statuer sur cette affaire. Les avocats des candidats invalidés accusent la CENI d'avoir outrepassé ses compétences en invalidant leurs clients. Ils dénoncent également une violation des droits de la défense, affirmant que la CENI a pris sa décision sans avoir préalablement entendu les parties concernées.

« Visiblement, Evariste Boshab, Gentiny Ngobila, Nsingi Pululu ou encore Charles Mbutamuntu n’ont plus espoir de se retrouver au sein de l’Hémicycle du Palais du peuple », conclut Congo Nouveau.