Le Premier ministre Jean-Michel Sama a invité, lundi 5 février, à Cape Town, les entrepreneurs à investir en RDC en rappelant que le pays détient des gisements stratégiques pour la transition écologique à venir. Il a invité les milliers d’investisseurs présents à capitaliser les atouts qu’offre la RDC.
Il a lancé cet appel à la 30e édition de la conférence minière Indaba Mining. Le chef de l’exécutif a rappelé que le pays aura un rôle de premier plan à jouer dans la transition énergétique en cours à l’échelle mondiale dans le secteur des batteries électriques et des énergies propres.
S’appuyant sur le thème « tirer parti audacieusement des perturbations positives qui s’annoncent pour un avenir plus radieux de l’industrie minière africaine », M. Lukondea fait remarquer que la République démocratique du Congo « poursuit courageusement l’implantation et le développement de la chaine de valeur des substances minérales », avec un accent particulier sur la transformation locale des produits miniers marchands afin de mieux répondre aux problématiques de « l’économie verte ».
Valoriser des substances minérales
Pour le Premier ministre, il est indéniable que le modèle d’extraction-exportation évolue vers un modèle qui permette aux pays producteurs des minéraux de tirer des avantages comparatifs. Cette dynamique, selon lui, est susceptible de booster l’économie verte et circulaire sur le continent Africain.
Dès lors, il propose aux potentiels investisseurs que la RDC soit « partie prenante pour une stratégie de valorisation des substances minérales, y compris les rejets des différentes étapes de leur chaîne de traitement et/ou de transformation par le recyclage ». Cela permettra, pense-t-il, « d’alléger la demande croissante en minéraux critiques » qui sont, du reste, des ressources non renouvelables.
Le Premier ministre a appelé à une « exploitation minière Africaine rationnelle ». Comptant sur les retombées de cette 30ᵉ édition de Mining Indaba, il a émis le vœu que ces rencontres permettent de « concrétiser des projets communs d’envergure qui seront profitables à l’ensemble du continent africain ».
