Le Bureau central de coordination (BCECO) a encouragé, du 23 au 26 janvier, les paysans de Mbandaka et ses environs à pratiquer « l’agriculture durable » en vue de résister aux effets du changement climatique.
Ce service de l’Etat l’a dit lors des séances de sensibilisation organisées en faveur de petits producteurs agricoles de cette partie du pays.
Il s'agit entre autres de : zéro agriculture sur brûlis, zéro labour, agriculture de précision, culture des variétés tolérantes à la chaleur, gestion intégrée de la fertilité des sols, utilisation des semences améliorées et des engrais organiques.
Selon l'animateur de cet atelier, l'expert en finance verte, Charly Perrière Lamba, l'objectif était de soutenir ces petits producteurs agricoles dans leurs efforts de résilience.
« C'est grâce à la prise de conscience des causes et effets du changement climatique que les petits agriculteurs devront efficacement s'intégrer dans la lutte. Car le changement climatique demeure leur second défi majeur, après la production quantitative et qualitative des vivres pour la population », a-t-il indiqué.
Les effets du changement climatique n'épargnent pas les agriculteurs de l'Equateur qui font face notamment à la perturbation du régime pluviométrique qui bouleverse le calendrier agricole et les récoltes attendues.
En revanche, l'accompagnement du gouvernement est aussi exigé, en vue de l'atténuation de effets du changement climatique sur le secteur agricole, a conclu l'ingénieur Charly Perrière Lamba.
Plusieurs organisations paysannes y ont pris part à cette initiative du BCECO (Bureau Central de coordination), avec l'appui financier du Fonds Vert.
