Elections législatives et locales : l’UDPS se désolidarise des candidats ayant vu leurs suffrages annulés

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a affirmé, samedi 6 janvier, être désolidarisée des candidats dont les suffrages sont annulés aux élections législatives et locales par la CENI.

Ce parti de la mouvance présidentielle a livré son point de vue dans un communiqué dont une copie est parvenue, le même samedi, à Radio Okapi.

L’UDPS a également affirmé soutenir la démarche de la CENI qui accusent certains candidats d’avoir perturbé le processus électoral en cours.

Réactions des candidats incriminés

Parmi ces candidats¸ Sam Bokolombe qui indique ne pas être sur la liste de hors-la-loi dans la circonscription électorale de Basankusu :

« J'ai toujours été pour le principe de sanction par la CENI des "kulunas électoraux". Mais, je n'en suis pas un. D'où vient que mon nom figure sur cette liste d'individus hors-la-loi que j'ai vu évoluer à Basankusu comme si l'État n'existait pas ? Dieu seul sait ».

Colette Tshomba, candidate de la circonscription électorale de la Funa (Kinshasa) qui dit être attristée de ce que la CENI vient de lui infliger ! Elle affirme être victime de manipulation :

« Je fais la politique pure et dure et je n’ai pas besoin de me rabaisser pour obtenir des voix ; j’ai une expérience électorale, la connaissance du terrain depuis des années et mes électeurs me sont fidèles et reconnaissants. Je les remercie encore pour leur confiance renouvelée. Ça ressemble à une chasse à l'homme. Seul Dieu est le juste juge ».

Pour Trymphon Kin-Kiey Mulumba de la circonscription électorale de Masimanimba plaide non coupable et demande à la CENI de prouver ses griefs :

« Je jure que jamais je me serais rendu coupable de quoi que ce soit. Je jure que jamais je me serais trouvé avec une machine à voter, ni l'un des miens. La CENI doit apporter le moindre début de preuve ».

Il se propose de saisir les instances judiciaires en vue de recouvrer ses droits.

« J'attaque devant les tribunaux du pays cette décision en demandant à la CENI de m'apporter le premier élément de preuve sur qui m'aurait donné une machine à voter, quand je l'aurais utilisée, où on l'aurait trouvée », a indiqué Kin-Kiey Mulumba.

Alors que le candidat Mbutamuntu, a accepté de perdre les suffrages à condition que d’autres bourreurs d’urnes et délinquants soient débarqués des législatives.

Dans un sonore devenu virale sur la toile, ce cadre du parti Alliance des Congolais Progressistes (ACP) a cité un vice-Premier ministre et un chef d’un parti au pouvoir.

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