La dégradation des routes à la base de la surenchère sur les marchés de l’Ituri, Haut-Uele et Tshopo

Les tronçons routiers Bunia-NiaNia-Kisangani, sur la Route nationale numéro 4 (RN4), et NiaNia-Isiro sont très délabrés. Ce qui entraine la rareté et la hausse de prix de plusieurs produits de première nécessité dans les grandes agglomérations de trois provinces reliées par cette route : Ituri, Haut-Uele et Tshopo.

La Fédération des entreprises du Congo de Bafwambaya dans le territoire de Mambasa hausse le ton pour demander au gouvernement de réhabiliter d’urgence ces tronçons.

Les tronçons très délabrés sont Salate à Epulu jusqu’à Bafwasende, long de 120 kilomètres sur la RN 4, à cause de l’abondance de pluies qui s’abattent presque chaque jour dans cette région.

Ils sont parsemés de plusieurs bourbiers, sur une distance de moins 40 kilomètres qui rendent la circulation difficile.

Plusieurs autres axes, tels que Bunia-Mambasa-Niania, sont également dans un état quasi impraticable, avec des centaines de véhicules bloqués avec des marchandise à bord.

Des vivres et produits de première nécessité trainent ou se détériorent en route, notamment vers Salate et Yakeke. Cette situation entraine la hause des prix sur les marchés locaux.

De nombreux commerçants et autres couches de la population s’en plaignent.

Le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) à Bafwambaya déplore l’indifférence des autorités sur l’état piteux de cette route, qui perdure depuis plus de trois mois sans aucune intervention.

Des acteurs de la société civile locale lèvent également le ton pour demander au Gouvernement de réhabiliter cette route en vue de faciliter les transactions commerciales entre ces trois provinces. Ils sollicitent également l’amélioration des conditions de vie de la population, déjà paupérisée par la guerre dans ces entités.

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