Uvira : 704 casques bleues du contingent pakistanais décorés pour leur bravoure et excellent travail

Sept-cent et quatre soldats de la MONUSCO dont sept femmes ont été décorés, lundi 3 juillet, pour leur bravoure et excellent travail effectué pendant une année sous le drapeau des Nations Unies.

La cérémonie s’est déroulée au camp des Pakistanais en présence des officiers généraux du secteur opérationnel Sokola 2 sud, dans la province du Sud-Kivu, du commandant pakistanais de la brigade du Sud-Kivu et du ministre provincial de l’Intérieur.

Des démonstrations militaires au rythme de fanfare ont agrémenté cette cérémonie qui marquait aussi le retour de ces soldats de l’ONU pour le Pakistan.

Le ministre provincial de l’Intérieur, Albert Labani Musambya, reconnait l’engagement des forces onusiennes à travers la province en cette période de transition avant le retrait de la MONUSCO :

« Leur travail est apprécié. Mais nous allons évaluer progressivement. Nous les encourageons. Nous sommes venus ici parce que c’est un partenaire privilégié, c’est un partenaire de grande taille pour le gouvernement congolais. Et nous les encourageons à faire quelque chose pendant cette période de transition ».

Ce bataillon organique, le 55eme Balochi régiment, venait de passer une année en RDC.

Il avait été déployé en 2022, au lendemain des manifestations anti MONUSCO, en pleine période de tension populaire à Kavimvira avant d’être redéployé à Mikenge, Minembwe, Bibokoboko, à Baraka et à Uvira.

Le président du comité urbain de la jeunesse d’Uvira, Chako Changu Ebambe, se souvient, lui, des activités que les jeunes avaient organisé ensemble avec les troupes onusiennes de l’armée du Pakistan.

Il reconnait aussi l’apport de ces casques dans la sécurisation de la region :

« Nous assistons parfois aux différentes opérations des contingents casques bleus de la MONUSCO. Nous louons vraiment leurs interventions, au-delà du fait eux-mêmes connaissent des limites. Nous avons connu différentes opérations qui sont faites conjointement avec la police et les FARDC. Nous estimons qu’il y a encore beaucoup plus à faire, surtout dans le rapprochement avec la population locale ».

 

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