Luc Lutala, à propos de l’enrôlement des électeurs : « Sur terrain, il y a encore énormément des problèmes logistiques »

Luc Lutala, chargé de communication de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL) estime que sur terrain, il y a encore énormément des problèmes logistiques, en ce qui concerne les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les provinces suivantes : Kongo-Central, Kinshasa, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Equateur, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa.  

Il réagit au bilan positif dressé par le président de la CENI plus d’une semaine après le lancement de cette opération.  

« Le rapport que nous recevons sur terrain indique qu’il y a encore des bureaux où des machines ne sont pas encore arrivées. Depuis le début des opérations, sur terrain, il y a encore énormément des problèmes logistiques », explique Luc Lutala. Il estime qu’il est important que la CENI fasse une évaluation sérieuse pour lever certaines options :   

« La CENI a planifié pour trente jours dans la première aire opérationnelle. On sait qu’il y a eu plusieurs hypothèses qui ont été présentées. Et l’on sait que jusqu’aujourd’hui, dans la plus grande partie de l’aire opérationnelle I, ce sont seulement les chefs-lieux qui ont commencé les opérations et il y a encore un vide de couverture assez énorme. Vu les problèmes logistiques, les problèmes financiers et humains, je pense que la CENI devrait, un tout petit peu, avant d’être si optimiste, montrer une évaluation par rapport au retard et puis si elle rectifie le temps et ajouter quelques jours, la CENI ne sera pas qualifiée d’une sorcière ».  

Il précise que la mission d’observation n’est pas un parti politique, mais le miroir pour que le processus soit meilleur.  

Luc Lutala recommande à la CENI la transparence, l’implication des parties prenantes, la flexibilité et la capacité d’autoévaluation.  Il s’entretient avec Guy Mathe : 

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