Tanganyika : les agences de l’ONU restent après le départ de la MONUSCO (Bruno Lemarquis)

La cérémonie officielle de la fermeture du site de la MONUSCO à Kalemie dans le Tanganyika est prévue le mardi 21 juin. A ce sujet, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unis et coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis a précisé, que le départ de la Mission onusienne dans cette province ne signifie pas le départ des Nations Unies. 

« C’est très important de bien expliquer que, le retrait de la MONUSCO correspond à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la province. C’est une bonne nouvelle. C’est très important que les gens le comprennent que, ce n’est pas le retrait des Nations Unies » a indiqué Bruno Lemarquis. 

La MONUSCO va définitivement quitter le Tanganyika le 30 juin 2022. 

« La MONUSCO est un membre de la famille qui a joué un rôle très important. Elle se retire mais des nombreux autres membres de la famille des Nations Unies resteront dans la province de Tanganyika. C’est ce qu’on appelle les agences, les fonds et les programmes des Nations Unies, qui sont plus d’une dizaine à Kalemie pour la province. Il y a l’Unicef, il y a le FNUAP, il y a le PNUD, il y a l’UNOPS, il y a l’OIM, il y a le HCR, il y a OCHA…. Avec le départ de la MONUSCO, il y aura une montée en puissance des agences. Certaines agences vont vraiment se déployer, plus, surtout pour tout ce qui est du suivi de tous les acquis de la MONUSCO, en termes de consolidation de la paix », a-t-il précisé.  

Il annonce aussi un arrangement de transition pour éviter un départ brusque de la MONUSCO. 

« Il y aura des arrangements de transitions qui seront mis en place les mois qui viennent. C’est aussi important d’expliquer. Il y aura des arrangements sécuritaires, il y aura un certain nombre mécanisme des capacités de la MONUSCO qui resteront, avec des arrangements un peu ajustés, surtout pour la zone de Bendera. Et puis aussi, ce qu’on appelle une capacité résiduelle de certain personnel de la MONUSCO, y compris des experts qui resteront pendant une certaine période, pour que l’atterrissage de départ de la MONUSCO se fasse en douceur », a ajouté Bruno Lemarquis.   

Lire aussi sur radiookapi.net: