Félix Tshisekedi, cadre de l’UDPS et président du rassemblement rejette l’allégation de la Police nationale congolaise(PNC) identifiant les militants de l'UDPS parmi les présumés auteurs des attaques armées perpétrées dans la ville de Kinshasa depuis le 17 mai. Il a fait cette déclaration samedi 29 juillet après son enrôlement dans la commune de Ndjili.
« L’UDPS, depuis sa création jusqu’aujourd’hui, ça fait 35 ans de lutte, elle prône toujours la non-violence. L’UDPS compte plutôt des victimes. Elle n’en fabrique pas. Nous ne pouvons pas promettre aux congolais l’Etat des droits tout en les tuant. C’est du mensonge. Ceux qui tuent dans ce pays sont connus. Ce n’est pas l’UDPS. Nous n’accepterons pas ces aveux qu’ils ont obtenus par la voie des tortures », déclare Félix Tsisekedi.
Pour lui, seul un procès équitable peut éclairer l’opinion sur cette affaire.
« Le mieux serait qu’on leur offre une occasion d’un procès équitable. Je suis sûr que ces compatriotes n’accepteront pas les mensonges qu’on est en train de leur imposer », indique le président du Rassemblement.
Le porte-parole de la police, le colonel Pierrot Mwanamputu avait affirmé, vendredi 28 juillet, lors de la présentation de présumés auteurs des attaques de Kinshasa que « Tshimanga Ben Tshimanga, cerveau moteur de ces attaques, a affirmé avoir été recruté le 14 mai 2017 par la branche kinoise de la milice de Kamwina Nsapu au siège de l’UDPS à Kinshasa ». Il a aussi indiqué que Tshimanga Ben Tshimanga serait même agent de protocole du secrétariat général de l’UDPS.