Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Marcel Utembi, a exhorté les parties prenantes à « privilégier l’intérêt général de la nation au détriment des intérêts partisans », pour clôturer les négociations dans le plus bref délai. Les travaux de ces discussions directes ont repris jeudi 16 mars, après avoir été suspendus depuis le 28 janvier dernier.
Quelques divergences subsistent encore après cette reprise, a indiqué Mgr Marcel Utembi. Il a notamment évoqué le mode de désignation du premier ministre issu du Rassemblement, la répartition des postes ministériels par composantes au sein du prochain gouvernement, le chronogramme de la mise en œuvre de l’accord et le rôle de la CENCO dans le processus après la signature de l’arrangement particulier.
Selon lui, ces discordances nécessitent d’être vidées pour finaliser l’arrangement particulier.
La dernière plénière des négociations directes avait eu lieu le 28 janvier. Une signature définitive était attendue à cette date. Mais suite à la persistance des divergences sur les questions sus-évoquées, la plénière avait renvoyé la poursuite des travaux à une date ultérieure.
Quatre jours après, Etienne Tshisekedi, le président du conseil des sages du Rassemblement était décédé et les travaux ont été suspendus pour « permettre aux parties prenantes d’assister aux funérailles du président du Rassemblement Etienne Tshisekedi et restructurer cette plate-forme, poursuit Mgr Utembi.
Concernant l’organisation des obsèques, il fait remarquer que le désaccord persiste encore entre le pouvoir et la famille du défunt.
Quant à la restructuration du Rassemblement, le vide a été comblé parce qu’il y a désormais des interlocuteurs reconnus pour engager cette plateforme dans ces négociations. La CENCO a reconnu Félix Tshisekedi, élu président du Rassemblement comme son interlocuteur à ces négociations.
Pour l’instant, la médiation et les délégués des parties prenantes se retrouvent avec l’espoir de conclure ces pourparlers en mettant en application l’Accord de la St Sylvestre.
A la reprise des travaux, 28 délégués issus de la majorité, de l’opposition et de la société civile sur les 32 attendus étaient présents.