Douze pays africains ont lancé, jeudi 9 mars à Oyo en République du Congo, le «Fonds bleu pour le bassin du Congo», une structure censée aider les populations autochtones à accéder à une meilleure qualité de vie. Le projet vie également la préservation des forêts et des eaux du Bassin du Congo.
La cérémonie de lancement de ce Fonds bleu a été présidée par le président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso.
Ce fonds devra également mobiliser les ressources nécessaires auprès des contributeurs et investisseurs, pour le financement de la mise en œuvre des projets de développement durable et de la promotion de l’économie bleue.
Le «Fonds bleu pour le bassin du Congo» a reçu la mission d’accompagner les Etats-membres dans la lutte pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre et la préservation des écosystèmes aquatiques et forestiers du bassin du Congo dont près de 62% sont en RDC.
« Des projets bancables»
Dieudonné Musibono, expert en environnement, explique que les pays vont bénéficier de ce fonds à travers des projets bancables.
«Si on a de grands projets d’agroforesterie autour des villes et cités notamment dans la partie Sud du pays, on pourra bénéficier de ce fonds-là. Ce sont des fonds qu’on gagne à travers des projets bancables. On finance les projets mais pas les intentions», remarque-t-il.
Il estime également que le gouvernement congolais devra avoir une base des données avec projets bancables à mettre à la disposition des financiers du Fonds bleu pour le bassin du Congo.
Pour Dieudonné Musibono, la RDC devra, par ailleurs, avoir un schéma directeur de ses projets environnementaux pour bénéficier de ce fonds bleu.
Les 12 pays faisant partie de ce fonds sont: le Congo, l’Angola, le Burundi, le Tchad, la Centrafrique, la RDC, le Gabon, le Rwanda, le Cameroun, la Tanzanie, la Zambie et la Guinée équatoriale.
