De gauche à droite, Corneille Nangaa, président, Pierrette Mwenze, questeur, et Norbert Basengezi Katintima, vice-président de la commission électorale nationale indépendante(Ceni), ont prêté serment le 19/11/2015 devant les membres de la Cour constitutionnelle à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
« Soucieux de la bonne marche du processus déjà engagé, nous tenons à émettre des inquiétudes sur une éventuelle refonte de la CENI annoncée ou souhaitée par les forces politiques », a affirmé le porte-parole du panel des experts de la société civile forces vives pour le dialogue, Dieudonne Mushagalusa.
Deux points majeurs divisent les participants au dialogue inclusif, organisé sous la médiation de la CENCO. Il s’agit de la personnalité qui va diriger le gouvernement de transition et la restructuration de la CENI, voulue par le Rassemblement. Dieudonné Mushagalusa craint que cette idée n’entraine des « conséquences malheureuses », citant notamment la non tenue des élections dans le délai consensuel et la perte de temps.
Par ailleurs, la société civile forces vives réclame la direction du comité de suivi ou de transition.
« Etant donné le rôle qui sera joué par le comité de suivi ou de transition, la société civile estime qu’elle doit occuper une place de choix pour présider cette institution car le gouvernement est déjà dirigé par l’opposition », a déclaré Dieudonné Mushagalusa.