Arrêtée depuis jeudi 1er décembre dernier, la journaliste Adèle Uvon de la Radiotélévision Lobiko (RTVL) émettant à Bunia (Ituri) est libérée ce lundi 5 décembre dans l’après-midi. Quelques heures avant sa libération, près d’une cinquantaine de journalistes ont organisé un sit-in devant le parquet pour exiger sa relaxation.
Les manifestants ont estimé que quand on arrête un journaliste dans l’exercice de son métier, la liberté de la presse est «bâillonnée» et toutes les autres libertés sont également menacées en Ituri.
Adèle Uvon a été interpellée la semaine dernière par la Police nationale congolaise avec cinq autres membres du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) pendant qu’elle faisait son reportage sur le lancement de la campagne « Bye Bye Kabila », organisée par le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA).
Le but de cette campagne est de « demander pacifiquement » au président de la République de quitter le pouvoir à la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel, le 19 décembre 2016.
Le lendemain de son arrestation, Adèle Uvon a été transférée au parquet.
Un sit-in a été organisé par ses confrères pour protester contre cette arrestation. Ils disent ne pas comprendre pourquoi les forces de l’ordre l’ont interpellée, alors qu’elle était parmi une dizaine de journalistes qui couvraient l’événement.
