Tshopo : plus de 23 000 déplacés vivent dans la précarité à Opienge

Des déplacés fuyant la cité de Rutshuru-centre après sa chute entre les mains des rebelles du M23, le 8 Juillet 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Plus de 23 000 personnes vivent dans la précarité dans la région d’Opienge en territoire de Bafwasende ( Tshopo), annonce le Bureau de Coordination des affaires humanitaires dans son rapport du 3 août, à la suite d’une mission inter agence effectuée à Opienge.

Il s’agit, rapporte la même source,  d’environ  1700 ménages de déplacés, près de 650 ménages retournés et de 1764 autochtones, familles d’accueil et autres vulnérables.
Les personnes déplacées, les retournés ainsi que les communautés d’accueil sont affectés, indique le rapport. Ces déplacés manquent des articles ménagers essentiels, des vivres, des produits de santé, d’hygiène et d’assainissement ainsi que des abris.

Compte tenu du déficit d’acteurs humanitaires dans cette région et de la faible capacité des ressources disponibles, les humanitaires pensent qu’une réponse à Opienge ne peut être envisageable que s’ils arrivent à obtenir des bailleurs de fonds une allocation spéciale.

Le comité de pilotage de la Réponse Rapide aux Mouvements de population recommande également aux autorités de la RDC de s’investir dans la réhabilitation des différents tronçons routiers dans la région d’Opienge pour faciliter   la circulation des personnes et des biens  et surtout pour permettre l’écoulement des produits agricoles.

Ce déplacement des populations a été provoqué par les affrontements qui ont eu lieu du 27 juin au 2 juillet entre deux groupes des Maï-Maï dans le territoire de Bafwasende.
 

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