
Après quatre jours d’affrontements entre les militaires des FARDC et une bande armée conduite par un certain «major Kabidon», un calme relatif est observable depuis lundi 18 juillet, dans la localité de Bingi et ses environs au sud de Lubero (Nord-Kivu).
D’après des sources locales, plusieurs personnes qui avaient fui les combats depuis jeudi dernier, ont commencé à regagner leurs habitations. Il s’agit notamment de populations de Bingi, Mulitso, Masika, Kasingini, Kanyatsi, Kihito et Karambi, dans la chefferie de Batangi, rapportent les mêmes sources.
Ces déplacés avaient trouvé refuge dans les localités d’Alimbongo, Kirumba Mihobe, et Kasehe sur la route Goma-Butembo et vers Bunyantenge, au sud-ouest de Lubero.
Dimanche, les militaires ont reçu des renforts à partir de Kirumba et ont pu repousser les assaillants, qui se seraient repliés dans leur position à Masika, renseignent les sources sécuritaires.
Soulignant qu’il ne dispose pas encore du bilan exact des combats, le porte-parole des opérations Sokola 2, le lieutenant Mack Azukayi, parle jusque-là de trois morts et quatre blessés du côté des combattants Maï-Maï et un seul élément des FARDC grièvement blessé.
Mais, la société civile locale rapporte que « quelques militaires de l’armée nationale auraient également perdu la vie », tout en confirmant le bilan de trois assaillants tués.