Le procès des trente-deux pygmées et bantous poursuivis par la justice congolaise pour crime de génocide et crime contre l’humanité a repris mardi 28 juin à la prison de la Kasapa à Lubumbashi. Ces personnes sont accusées des crimes qui auraient été commis lors du conflit opposant depuis 2013 les deux communautés dans les territoires de Kabalo et Manono (Tanganyika).
Pour la première fois depuis l’ouverture du procès en 2014, trois victimes ont participé à l’audience. Il s’agit d’un chef de village pygmée, une jeune fille Luba et une femme violée.
La cour a procédé à l’identification des victimes. Le greffier a ensuite lu les procès-verbaux des audiences précédentes.
L’audience a été renvoyée au lundi prochain. Les témoins et victimes seront auditionnés.
Les tensions entre les pygmées et les bantous dans le Tanganyika sont apparues en 2013.
Certains territoires de l’ancienne province du Katanga ont été le théâtre de nombreux affrontements entre les deux communautés. Des violences qui ont entraîné un cycle de tueries, pillages, incendies de villages et déplacements de population.