La situation politique pré-dialogue inquiète les Etats-Unis d’Amérique, indique une déclaration du porte-parole adjoint du département d’Etat américain, Mark Toner, publiée par l’Ambassade des USA à Kinshasa samedi 21 mai. D’après ce document, Washington étudie les possibilités d’appliquer «des sanctions en réponse à ce schéma croissant de l’oppression en RDC.»
Mark Toner affirme que les Etats-Unis d’Amérique sont préoccupés par la multiplication des intimidations et des cas de harcèlement et de détention des membres de l’opposition et des leaders de la société civile à travers la RDC.
Pour lui, «un gouvernement ne peut appeler au dialogue entre les parties prenantes tout en harcelant, arrêtant et emprisonnant simultanément les personnes appelées à y participer.»
De ce fait, les Etats-Unis appellent à la cessation de la violence et à la participation de toutes les parties à un dialogue crédible.
Toujours d’après cette déclaration du porte-parole adjoint du département d’Etats-Unis, Mark Toner, «le gouvernement de la RDC a l’obligation positive de protéger tous les droits des citoyens de participer à la conduite des affaires publiques et d’exercer leur droit de s’exprimer librement et de se rassembler pacifiquement.»
De ce fait, Mark Toner indique que «les Etats Unis étudient la possibilité d’appliquer des sanctions en réponse à ce schéma croissant de l’oppression en RDC.»
Cette déclaration des USA est publiée une semaine après celle de l'envoyée spéciale de la Grande-Bretagne pour la région des Grands Lacs, Danae Dholakia. D’après elle, Londres et ses partenaires européens envisagent des «sanctions ciblées» contre des responsables «d'actes de répression» politique en République démocratique du Congo.