Treize personnes ont été tuées à la machette lundi 29 février dans la matinée lors d’une attaque armée, que des sources militaires attribuent aux rebelles ougandais des ADF au village Mambabio-Ntombi dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Les mêmes sources font également état de quatre personnes portées disparues.
Les présumés rebelles ADF auraient également volé des médicaments au centre de santé de Mambabio, avant de blesser par balle un garde-malade.
Le commandant des opérations Sokola 1, le général Marcel Mbangu, qui confirme cette attaque et la mort des civils, a indiqué avoir dépêché d’urgence une unité des FARDC à Mambabio-Ntombi pour évaluer la situation.
De son côté, le porte-parole des opérations Sokola 1, le lieutenant Mak Hazukay, a précisé à Radio Okapi que l’attaque avait été commise à plus au moins 20 Kilomètres de la plus proche position des FARDC située dans le village de Samboko.
L’unité militaire déployée sur place a retrouvé des "tracts sur le lieu du carnage", dans lesquels les ADF revendiquaient cette attaque, disant agir en représailles contre les civils à la suite des bombardements de leurs positions par les FARDC, a rapporté le porte-parole des opérations Sokola 1. Dans le même document, les ADF somment les FARDC d’arrêter avec leurs bombardements, a-t-il précisé.
Les rebelles ougandais des ADF sont accusés de la mort de plusieurs centaines de personnes depuis plus d’une année dans le territoire de Beni.