La ville de Kinshasa produit quotidiennement sept mille tonnes déchets, provenant des ménages, des marchés, des places publiques et des entreprises. Il s’agit notamment de la mitraille, des produits et sachets en plastiques et des immondices.
Le directeur général de la Régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa (RATPK), Emmanuel Biey, a livré ces chiffres, mardi 9 février, à Radio Okapi.
Il a soutenu que ces déchets sont recyclés en fonctions de leur nature:
«Les déchets solides, telle que la mitraille provenant de vieilles carcasses de véhicules et de la ferraille, sont vendus chez les détenteurs des fonderies pour la fabrication des barres de fer, et autres objets en métal. Les sachets en plastique, par exemple, sont vendus dans les usines pour fabrication des plastiques».
Emmanuel Biey estime nécessaire que des sachets en plastique soient recyclés parce que leur décomposition peuvent durer jusqu’à quatre cents ans.
Il a également expliqué que les déchets ménagers biodégradables sont recyclés avant d’être vendus et sont utilisés comme composte ou engrais naturel pour la fertilisation du sol destiné aux activités champêtres.
«Le commerce des déchets permet non seulement d’assainir le milieu, mais aussi de lutter contre la pollution de l’air», a souligné le Dg de la RATPK.
Pour rappel, la ville de Kinshasa est confrontée, depuis aout dernier, à la problématique de la gestion des immondices, depuis la fin de l'implication de l'Union européenne dans le projet d’assainissement de la ville de Kinshasa.
