Le Phare : «Les USA persistent et signent : un nouveau président pour la RDC en 2016»

Le drapeau des Etas Unis (www.google.be/imgres)

Revue de presse de ce jeudi 22 octobre. Parmi les différents sujets commentés par les quotidiens kinois ce matin, on note la demande des USA d’un calendrier aménagé pour les prochaines élections afin d’élire un nouveau président de la République et l’appel au dialogue par Etienne Tshisekedi.

Le Phare rapporte à la une : «Les USA persistent et signent : un nouveau président pour la RDC en 2016»

Le journal indique qu’à l’instar de l’inoubliable Russ Feingold et de Tom Perriello, Sarah Sewall, sous-secrétaire d’Etat américaine à la sécurité civile, la démocratie et les droits de l’Homme, en séjour en RDC du 18 au 24 octobre, a rappelé à tous que les Etats-Unis d’Amérique attendent impatiemment le « premier transfert pacifique de pouvoir » au sommet de l’Etat de l’histoire de la RDC.

C’était lors d’une conférence de presse tenue au CEPAS, dans la commune de Gombe à Kinshasa, souligne le quotidien. En termes clairs, interprète le journal un nouveau président de la République devrait être élu dans les délais constitutionnels.

Selon la sous-secrétaire d’Etat américaine à la sécurité civile, la démocratie et les droits de l’Homme, le pays de l’oncle Sam insiste particulièrement sur la tenue des élections présidentielle et législatives nationales en novembre 2016, en raison de folles spéculations en circulation au sujet des intentions des dirigeants en place de provoquer, à tout prix, le glissement de leurs mandats, renchérit le journal.

A ce sujet, poursuit le confrère Mme Sarah Sewall a recommandé la tenue d’un forum inclusif, au cours duquel le gouvernement, l’opposition et la société civile devraient dégager des solutions consensuelles autour du financement des élections, du réaménagement du calendrier électoral, de l’enrôlement de tous les citoyens éligibles au vote, etc.

Pour sa part, L’Avenir renseigne dans sa manchette : «Ceni : calendrier aménagé exigé»

A en croire le confrère, après la Cour constitutionnelle, les Etats-Unis montent au créneau.

C’est le dimanche prochain que devait être organisée l’élection des députés provinciaux, des conseillers communaux et de secteur/chefferie, indique le journal, soulignant qu’à ce jour, rien n’indique que ce scrutin se tiendra à la date convenue, si on ne s’en tient qu’au dernier communiqué de la Ceni annonçant une évaluation du processus électoral, en vue d’un réaménagement du calendrier.

C’est ici que les Etats-Unis rappellent l’urgence qu’un nouveau calendrier électoral soit rendu public au plus vite à travers Sarah Sewal, sous-secrétaire d’Etat américaine aux droits de l’homme et à la société civile.

Le journal  nous fait lire dans les lignes que cette exigence des USA intervient dans un contexte dominé par la démission du président de la Ceni, M. l’Abbé Malumalu et des rumeurs de démission du vice-président André Mpungwe et du Secrétaire exécutif national de cette institution d’appui à la démocratie.

Concernant la Ceni justement, Le Phare rapporte que Corneille Nangaa a été désigné par les confessions religieuses pour succéder à Malumalu, à l’exception de l’Eglise catholique.

Le quotidien indique que la plate-forme des confessions religieuses de la RDC s’est réunie lundi et mardi 20 octobre au centre interdiocésain à Kinshasa pour procéder à la désignation de son représentant à la Ceni suite à la démission de l’abbé Apollinaire Malu Malu. L’Eglise catholique, a dès lors pris la décision de ne pas participer à un vote qui n’en était pas un, selon elle, et qui semblait être décidé en amont, rapporte le journal.

Dès lors le candidat présenté par les confessions religieuses est le candidat de sept confessions religieuses sans l’Eglise catholique qui n’a pas participé à sa désignation et qui assume toute sa responsabilité devant la nation et devant l’histoire, conclut le journal.

«Tshisekedi invite Kabila à convoquer le dialogue», titre Forum des As.

Les informations qui viennent fraichement de Bruxelles où continue à résider le chef charismatique de l’UDPS montrent que l’option d’un dialogue inclusif n’est pas du tout enterrée. Loin s’en faut. Au contraire, elle vient d’amorcer son dernier virage pour le sprint final, souligne le quotidien, ajoutant que c’est l’intelligence qui est faite de l’appel que l’UDPS a lancé expressément à Joseph Kabila, "lui qui exerce les plus hautes charges de l’Etat" de convoquer en mode d’urgence un dialogue politique.

Le journal précise que c’est André Kabanda, président de l’UDPS au Benelux qui a joint la presse hier pour expliquer cette position de l’UDPS prise lors d’une réunion de la direction du parti présidée par le Président national sur place.

Une position qui arrive après la rencontre entre Tshisekedi et l’envoyé spécial de Barack Obama pour les Grands Lacs Tom Perriello qui, selon André Kabanda, a insisté sur la nécessité de la tenue d’une concertation nationale qui devra se pencher sur le processus électoral, note Forum des As