Plus de cinq cents personnes ont été tuées à la machette, haches et marteaux, en l’espace d’une année, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Les coordinations de la société civile locale l'ont révélé jeudi 1er octobre, à l'occasion de la commémoration du premier anniversaire du massacre des civils à Beni, perpétré le 2 octobre 2014.
«Jusqu'à ce jour, nous avons documenté et enregistré plus de 500 personnes tuées à la hache, machette, marteaux », a déclaré le président de la société civile de Beni, Tedy Kataliko.
Environ 84 personnes, dont plusieurs enfants, avaient été massacrées dans ces localités par des hommes armés début octobre 2014. L'ancien ministre de l'Intérieur, Richard Muyej, avait déploré «une humiliation pour la nation».
Une année après ces massacres, les coordinations de la société civile parlent de crimes contre l'humanité et demandent une enquête internationale pour identifier et poursuivre les vrais auteurs de ces actes.
Ces organisations de la société civile appellent le Gouvernement et la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) à mieux protéger les civils pour éviter la répétition de ce genre de drame.
« Au gouvernement congolais et à la (Monusco), nous leur demandons de pacifier et assurer la protection de civiles à Beni Ville et territoire», a affirmé Teddy Kataliko.
Il a rappelé que ces actes ont été commis dans les agglomérations suivantes:
Mukoko
Linzo Sisene
Apetinasana
Mayimoya
Kisiki
Eringeti
Kainama
Malehe
Kokola
Oicha
Ngite
Masulukwede
Vemba
Kadou
Ngadi
Munzambay
Kibidiwe
Matembo
Mavivi
Matiba.